Histoire de quelques jours

C'est le lundi 28 Mai qu'au petit matin, je m'étais réveillée très tôt, le faux usée du Paysan à la main, avec mon petit sac du paysan sur le dos et c'est avec une motivation incroyable que je suis allée piocher quelques avoines dans le champ Ingalsses. Une légère heure plus tard, j'aperçus un petit corbac noir qui me tourna autour depuis quelques minutes. Un corbac à Amakna, celui-ci m'intrigua, j’arrêtai sur le champs et le regardai. Il se mit devant moi et déposa un parchemin, puis s'envola dans le beau ciel bleu. Je ramassai le parchemin et l'ouvris. Ce dernier était d'un grand ami qui m'invita dans sa petite maison situé à Otomail, dans le village côtier, ce petit village tranquille d'une beauté admirable, pour m'annoncer une nouvelle de toute importance. Cela faisait un moment que je n'étais pas sortie de Brâkmar et ses contours. D'après le parchemin, c'est urgent, il fallait donc faire vite. Je suis passée à la banque de Brâkmar pour prendre quelques ressources afin de ne manquer de rien, le chemin est long. J'ai donné des greuvettes à Wiikii, ma dragodinde, et on était prêt. Après une moitié de journée de route, j'arrivai enfin à destination. Ce grand-ami, sacrieur d'une agilité parfaitement maîtrisé, me fis rentré chez lui... Il alla droit au but, et me dévoila ce qu'il a appris, il y a deux jours de cela.


Je leva d'un coup la tête, les yeux écarquillés fixa le vide. Mon imagination se mit en marche, oui, je me représentai la scène... Je voyais mon petit cousin, jeune crâ Brâkmarien que j'avais moi même commencé à former au combat, se battre dans les plaines de Cania avec ce Bontarien qui par surprise l'obligea à prendre son arc, ses flèches, et à rivaliser contre le Sram aux sangs de Brâkmarien sur ses phalanges ! Bien connu, pour traîner dans les rues de Brâkmar et s'attaquer à tout ennemis qu'il croisa, même les plus puissants. En pensant à ces images mes mains tremblèrent, mes poings se serrèrent, une colère haineuse m'envahit.


Le lendemain, je choisis d'aller tout droit vers la ville blanche, Bonta. Mon ami essaya de m'en empêcher mais j'écoutai plus que ma fureur. Le vengeance, la vengeance... le seul mot qui me resta présent dans ma tête. Les aiguilles tournèrent, me voilà devant la porte de Bonta. J'entrai seule sans hésitation. Depuis un temps que je ne saurais préciser, je n'avais pas mis mes bottes bleus dans la cité. Je fus très bien accueilli par ces chers Bontariens qui m’insupporte ! Effectivement, trois grands guerriers devant moi qui m’interpella. Ils me demandèrent d'un côté moquant ce que je faisais dans le coin, dans la ville ennemis seule. Voyant leur regard agressifs, je me suis mise à courir. Ces derniers partirent à ma poursuite, malgré plusieurs kilomètres parcouru sous la pluie... Je fugua en direction du bateau qui parti vers Frigost.


Mardi 29 Mai, au soir c'est à ce moment là que je fis arrivée sur cette île paisible et calme, l'air frais de Frigost me permettra de vider mon esprit. Trouvant le centre ville de l'île trop peuplé à mon goût, je partis plus loin pour être tranquille. Mais c'était vite pensé, une foule de boufmouths enragés coururent sans limite dans les champs de glace de l'île, je pris donc la fuite de nouveau vers le centre ville. Près de la banque, j'entendis commérer de mon escapade dans Bonta, et mon soit disant canular pour faire courir les Bontariens, d'après les dire j'aurais fait un coup monté pour les entraîner dans un coin perdu afin de laisser place à des Brâkmariens qui ont fait un carnages et semé la pagaille dans la ville Blanche. Apparemment, ça n'aurait pas plu à ce maudit Sram, sous le nom de Valkyria, qui serait à ma recherche depuis l'anecdote. Au moment même où j'écoutai les rumeurs, il était sur l'île ayant entendu dire que je m'y trouvai. Je n'étais donc plus en sécurité là-bas...