Fureur Meurtrière
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L'histoire de Rarax

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L'histoire de Rarax Empty L'histoire de Rarax

Message par Rarax Mer 22 Déc - 21:52

Maljour, malsoir.

Ici je vais vous narrer la merveilleuse histoire qu'est la mienne, celle de Rarax, Iop Brâkmarien.
Attention, elle est plutôt longue car je détaille chaque instant important de ma vie passée.

Ce récit n'est pas encore fini [flemme+pas d'idée=on écrit pas] mais voici déjà la teneur des premiers chapitres :

I–Raxis.

Cette histoire remonte à l'an 635, lorsque Brâmar et Bonta furent reconstruites.
Raxis était un disciple Osamodas. Il maniait l’élément du Feu. Il était marié à une Iopette du nom de Rotika et avait un fils nommé Rarax, âgé de 10 ans.
Il voyageait avec sa femme, laissant Rarax sous la tutelle des ses propres parents en Amakna du sud, dans les Landes de Sidimote. Pourquoi allaient-ils à pied dans ces sinistres plaines noires de cendre ? Une rumeur. Une rumeur parcourait Amakna ces derniers temps.
Cà et là, on rapportait qu’il y avait d’étranges événements qui se produisaient dans l’extrême sud du Monde des Douze. Certains parlaient d’une armée de Bworks quand d’autres affirmaient que des êtres mi-vache mi-homme étaient descendu d’un étrange navire venant du ciel dans cette étrange et mal connue contrée. Mais Raxis n’adressait aucun intérêt à ces dires superflus. La rumeur à la quelle il pensait avait été proclamée par un homme à la taverne.
Ce dernier portait une longue cicatrice, allant du haut du crâne au menton, déformant son nez.
Il paraissait vieux bien qu’il n’avait l’air de n’avoir qu’une trentaine d’années.

Cet étrange personnage parlait de démons. Il disait qu’un certain Hyrkul avait construit une citée dans les Landes en une seule nuit en honneur au protecteur de Descendre du nom de Djaul.

Ce sont ces paroles prononcées par un ivrogne dans une sombre taverne qui amena l’Osamodas et la Iopette sous ce ciel sinistre et noir du Sud.

Après dix longs jours de marche, Raxis et Rotika arrivèrent à l’extrême sud des terres connues. Ce qu’il vit l’époustoufla : une gigantesque citée se dressait fière dans ce désert. C’était une vue mêlée de respect et de peur. Des hauts murs de couleur cendre se dressaient. Les murs de ce château avaient pour douves une rivière de lave. L’on voyait de hautes maisons aux toits rouges et noirs se dresser par-dessus les murailles. Ce paysage était ponctué par des rejets de laves et de cendre des volcans situés derrière la ville. Vu de cet angle, Brâkmar imposait sa puissance aux voyageurs. Comment ne pas être ivre d’admiration à la vue de cette imposante citée ? En tout cas, Raxis ressentait toutes ces émotions.

Brâkmar, c’était le nom de cette ville. Elle a été fondée, comme vous le savez certainement , par Hyrkul en une seule nuit sous les ordres de Djaul en l’honneur du tout-puissant démon : Rushu. Ses valeurs correspondaient parfaitement à Raxis. L’honneur et la volonté de faire régner sur cette Terre un nouvel ordre permit à ce jeune Osamodas d’entrer aisément dans les rangs de Brâkmar la Sombre. Il fut placé sous les ordres d’Oto Mutsam. Il retourna tout de même en Amakna récupérer son fils et acheta une maison à Brâkmar.

Les premiers jours dans cette armée solide et forte lui parut ses premiers jours heureux. Ils allaient de territoires en territoires apporter la parole de Rushu aux habitants pour recruter plus de Guerriers et prendre plus de territoires.


Raxis combattait les armées angéliques avec courage tout comme les braves guerriers qui l’accompagnaient. L’armée de Brâkmar augmentait en nombre car nombreux partisans à Brâkmar rejoignaient ses rangs. Ce fût de même dans le camp Bontarien.

Bientôt, la décisive bataille approchait.
Les deux armées étaient fin prêtes.

Elles se donnèrent rendez-vous dans la plaine. Vu du ciel, on n’y voyait que du noir. Comme si les Landes de Sidimote eurent envahi l’herbe verte des collines.

Face à face, Brâkmariens et Bontariens s’observaient. Ils attendaient tous le signal. Cet ordre qui lancera ces centaines de milliers de guerriers dans une bataille sanglante. Ce cri qui les enverra vers la mort ou vers la gloire. Ou bien les deux à la fois.

Les armées étaient splendides. De braves soldats courageux et forts tous autant que les autres.
Les Brâkmariens arboraient le rouge et le noir tandis que les Bontariens étaient de bleu et de blanc.
L’on pouvait lire cette détermination qui pousse les patriotes à toutes les folies de la Guerre sur leur visage.

Soudain, des trompettes, des cors, des tambours raisonnèrent. La bataille fut lancée.
Tous se jetèrent dans la mêlée. Epée, dagues, arc, lance, hache, bâton, baguette, pelle, marteau ou hallebarde à la main. Tous, dans un seul cri uni fonçaient tête baissée sur les rangs ennemis.

Puis il eût une terrible détonation. Celle de l’entrechoc des deux nations. Les coups raisonnaient au loin dans les montagnes. Les flèches sifflaient. Les boucliers volaient en éclats.
Les lames tranchaient. Les bâtons et les masses d’armes éventraient. Les lances et les flèches transperçaient.

A partir de ce moment-là, la stratégie n’avait plus en aucun cas sa place. Elle cédait plutôt cette dernière à la sauvagerie et à la violence des combats.

La bataille faisait rage. Les éclairs des Epées Céleste, les poings de pierre des Frappes du Craqueleur, les Glyphes Enflammés qui brûlaient quiconque avait le malheur de s’y trouver ainsi que la terre soulevée par les catapultes ponctuaient le combat.

Raxis était au corps à corps avec les soldats Bontariens. Il usait de sa Frappe du Craqueleur pour tuer plusieurs ennemis d’un coup. Ses invocations n’étaient d’aucune utilité : elles n’étaient qu’à peine sorties du néant qu’elles étaient déjà mortes.
Non loin de là, Rotika jouait de son épée pour trancher membres et têtes de ses opposants.

La lutte continuait. Raxis pourfendait le Bontarien jusqu’à que… Rotika tomba au combat.
Elle avait le cœur transpercé par le carreau d’une arbalète. Raxis l’emmena non-loin du champ de bataille pour tenter de la sauver. Mais c’était trop tard. Elle est morte en laissant derrière elle un enfant d’à peine 6 mois.

Brâkmar perdit de peu cette bataille. Ceci n’était dû qu’à la trahison d’un général Brâkmarien. Donc les deux camps étaient presque entièrement décimés.

La plaine où avait eu lieu la rixe était méconnaissable. L’herbe a entièrement été piétinée. Au point qu’il ne restait plus que de la terre… Une terre rouge de sang. La végétation a mit plus de dix ans pour repousser. Aucun animal ou monstre n’a plus voulu revenir sur cette terre.

Raxis a survécu au combat. Il quitta l’armée et alla vivre avec Rarax âgé maintenant de 11 ans dans le sud-est Amaknéen où il acheta une petite maison au bord de la mer.

Autrement dit, moi. Voici le récit de mon père. Du moins, le peu que j’ai pu en tirer.
Je pense qu’il n’aimait pas trop se remémorer de cette époque, bien qu’elle eût ses bons côtés…

Chapitre II : Il était un Iop…
Me voici donc. Rarax. Ce nom a quelque chose de bien plaisant à entendre n’est-ce pas ? Mais mon père avait une mémoire quelque peu défectueuse en ce qui concerne les prénoms et noms. Ainsi mon nom complet est très compliqué et assez lassant à prononcé. Je l’ai presque oublié, désormais. On m’appelle Rarax . Tout simplement Rarax, fils de Raxis et de Rotika.

Durant les années qui suivirent, j’ai été élevé dans cette fameuse petite maison dans le Sud-est Amaknéen. Mon père tentait de m’apprendre les travaux de la ferme ainsi que la pêche. Mais rien n’y fait, j’y préférais la chasse qui est nettement plus attrayante. Je vécus ainsi jusqu’à l’âge de douze ans. Sans me soucier de rien. Seul et tranquille au bord de la mer. A mes sept ans, mon père me fit intégrer la petite école du coin. Rien de plus contraignant pour le turbulent enfant que j’étais. J’étais à la recherche d’aventures et de batailles et on me foutait devant un bouquin enfermé dans une salle de classe ! Néanmoins, ceci me permit d’en apprendre plus sur ces fameuses batailles qui ont taillés à coups de haches l’Histoire de notre Monde. Un soir, je voulus en apprendre plus… J’interrogeais donc mon père à l’heure du dîner sur son ancienne carrière militaire… :
-Papa ? Demandais-je subitement durant un énième repas empli d’un sempiternel silence.
-Oui ? Répondit-il d’un air dubitatif.
-Eh bien… C'est-à-dire que… Balbutiais-je.
-Oui ? M’encouragea-t-il.
-En fait, aujourd’hui à l’école on nous a parlé de la guerre entre Bonta et Brâkmar… Et donc je me demandais… T’y as bien assisté ?
-En effet… Il prit un air soudain froid et son visage se crispa.
-Ah et… t’étais au service de Brâkmar ?
-Exact.
-Et donc… t’as été présent aux batailles alors ?
-Bien sûr.
-De beaucoup de batailles ? Celle de Kawaï ? La campagne Amaknéenne ? La bataille d’Oolretaw ?! M’excitais-je.
-… Oui. Mais je n’ai connu que trop de batailles… Il inspira profondément. Mais écoute fils… Je n’aime pas parler de ces choses-là. Elles me font trop souffrir… Tu comprends ? Enfin… Sache tout de même que Brâkmar a été une belle aventure… Mais je préfère oublier tout ça.
En effet il m’avait déjà conté la mésaventure qu’a eue ma défunte mère. Il m’imposa donc le silence et je ne préférais pas revenir sur cette question.

Mais j’avais depuis cet instant qu’une seule idée en tête : faire comme mon père, rejoindre Brâkmar, entrer dans ses rangs et combattre Bonta comme l’ont fait mes parents. Vivrais-je toutes ces aventures fabuleuses que connaissent les grands héros comme Lanrod le preux ou bien Celançot le chevalier ? J’y comptais bien. Mais avant toute chose, il fallait que je choisisse un Dieu à vénérer. Il me fallait gagner en puissance pour que je puisse pourfendre aisément mes ennemis. Mon père est Osamodas. Ma mère était Iop. Mais que sont les autres ?
Je suis décidément trop curieux. Ainsi, un jour en classe, je demandais au professeur de nous parler de ces mystérieux douze Dieux magiciens…

-Madame ? Je levais mon doigt bien haut. Le cours n’avait pas encore débuté. J’empêchais ainsi Madame Laganog de partir dans son habituel long discours duquel elle ne ressortira pas tant que l’horloge n’eût sonnée.
-Qu’y a-t-il, Rarax ? D’habitude je ne pose jamais de question. Je ne dis jamais rien en cours et ne suit que ceux de Français et d’Histoire lorsque l’on parle des événements passés et des récits mythiques des Anciens. Comprenez donc l’air incrédule que l’on pouvait très aisément lire sur son visage.
-En fait, madame, je me demandais si… enfin, si vous pouviez nous faire un cours sur les Dieux Magiciens… Comme Iop ou Osamodas par exemple ? C’était le prof de théologie. Elle était là pour nous enseigner le pourquoi du comment du panthéon…
-Euh … Eh bien… Ce n’est pas une mauvaise idée. Elle se raffermit. Elle se dressa droite et ses mains se crispèrent. Signe évident qu’elle allait commencer sa mélodie habituelle…
-Donc oui, il y a Douze Dieux particuliers au sein de nos cieux. Ils sont particuliers car ils possèdent chacun une magie qui leur est propre. Et à différence des autres divinités, ils partagent une partie de leur savoir avec les simples mortels que nous sommes à condition que nous les vénérons, soyons leurs disciples et agissons comme ils le souhaitent. Ils ont d’ailleurs une façon particulière de fonctionner… Plus votre zèle envers eux est fort, plus vous combattez en leur nom, plus vous les servez correctement, plus ils partageront de leur pouvoir avec vous. Bien évidement, pour ne pas que tout le monde en abuse, ils sélectionnent durement leurs disciples.
Elle inspira et fit une pause. Notez tout de même qu’elle a sorti tout ça d’un seul trait… Ou presque.
-Et quels sont ces dieux ? M’empressais-je.
Décidément, elle n’était pas habituée aux questions venant de ses élèves… Elle fronça des sourcils et me regarda d’un air sévère. Finalement, elle dût se dire qu’il était fort agréable que l’on s’intéresse à soi.
-Ces dieux ont pour nom … Crâ, Ecaflip, Xélor, Sadida, Eniripsa, Iop, Pandawa, Sacrieur, Féca, Osamodas, Sram et Enutrof. Elle cita leurs noms tout en comptant sur le bout de ses doigts afin de ne pas en oublier un. Puis elle se tût et alla à son bureau fouiller dans une liasse de feuilles. Décidément, cette vieille peau n’arrêtera pas de m’exaspérer… Je repris d’un ton le plus intéressé qu’il soit, car je l’étais, bien entendu :
-Oui mais… Quels sont leurs pouvoirs, madame ?
-Décidément, tu es bien réveillé Rarax… Elle me regarda d’un air douteux…. J’espérais qu’elle n’allait pas me filer quelque punition pour « insolence »…
-Crâ est une archère. Elle combat à l’arc et de loin. Ecaflip est le dieu de la Chance et du Hasard. Xélor, est le maître du Temps. Puissant horloger, il est capable d’arrêter ou d’accélérer le temps à sa guise tout en piquant ses ennemis de ses sournoises aiguilles. Sadida est le fidèle protecteur de la Nature. Il use de ses poisons et de ses poupées vaudou pour protéger les arbres et les rivières contre les éventuels prédateurs qui n’auraient rien de naturel. Eniripsa est un soigneur. Il aide les faibles qui sont en besoin. En un seul mot, il peut autant refermer toutes les plaies possibles que tuer ou immobiliser un ennemi. Pandawa est ivre et saoul. Il aime plus que tout la bière, en use et en abuse. Il utilise les propriétés de l’alcool pour faire des prouesses avec son corps et celui des autres. Sacrieur est la barbare sanguinaire. Elle n’a peur d’une seule chose : être soignée au moment de punir ses adversaires. Se prendre des coups ne lui importune en rien. Au contraire, ça a tendance à la rendre plus forte. Féca est la bergère protectrice. Elle use de sa magie pour protéger autant ses bouftous que ses alliés. Elle connaît également la puissance des Glyphes et des runes qui lui permet d’invoquer des effets nocifs pour son ennemi sur le sol même. Osamodas est l’invocateur. Armé de son fouet, aucune âme animale le résiste. Il dresse autant les animaux que ses ennemis. Sram est fourbe et sournois. Il manie les dagues à sa guise pour trancher ses ennemis par derrière et enfin, Enutrof est le chercheur de Trésors. Voilà. Tu as eu ce que tu voulais ?
Elle le fait exprès ? Elle parle de tout sauf de ce que je veux…
-Euh non madame… Qu’en est-il de Iop ?
-Ah Iop… Iop est le Chevalier par excellence. Il est fort, courageux, brave et preux. Il manie l’épée pour tuer. C’est le roi des champs de batailles. Le dieu des guerriers et des fines-lames. Mais le problème est qu’il est tout aussi ignorant qu’il est fort… Tachez de ne pas finir comme lui, et continuons donc ce cours sur la légende de Sumens.

C’était décidé. Je deviendrais Iop. J’attendais donc mes quinze ans, ceux qui me permettraient de pouvoir devenir un disciple du Dieu…

III-Rarax le Iop.
J’avais environ treize ans lorsque j’ai formulé le désir d’être un disciple Iop. Et il fallait avoir quinze ans pour l’être ! Que d’attente ! Mais je décidai d’essayer de me faire quelques kamas en attendant. Ainsi, je devins l’apprenti du boucher du coin. Je maîtrisais très bien l’art de la chasse, au point d’avoir du surplus de viande, et être boucher me permettrai de cuisiner mes récoltes afin de pouvoir les vendre à un meilleur prix. Bien évidement, les apprentis étaient mal payés. En fait, le peu d’argent que je gagnais me servais à m’acheter à manger car mon maître ne m’invitait pas à table. Mais qu’importe ! Ces connaissances me feraient gagner de l’argent plus tard.

Pendant le peu de temps libre que j’avais, je m’adonnai donc à la chasse et à la cuisine. Je vendais mes surplus au marché, le dimanche matin. Ce n’était pas beaucoup de kamas mais ça me permettrai de m’avancer sur l’achat d’une armure ou d’autres équipements, plus tard.
J’avais également abandonné l’école. Treize ans était en effet l’âge d’être apprenti, et peu de gens continuaient leurs études.

Je vivais ainsi jusqu’à mes quinze ans. Apprenant le métier de boucher auprès de maître Kaets et chassant lorsque j’en avais le temps.

À la veille de ma quinzaine année, j’annonçais à mon père que j’allais au temple Iop pour en devenir un disciple. Il me fit don du reste de sa bourse de soldat pour que je puisse m’acheter mes premiers équipements.

Et tôt le matin, j’entamais le voyage qui me mènerai au temple Iop avec pour seul bagage, mon couteau de chasse, mon hachoir et mes quelques kamas. C’est à ce moment que j’appris à quel point je vivais à l’écart du monde. Je remontai Amakna en direction du nord. Et au fur et à mesure que je me rapprochais du Château d’Amakna, les maisons, hameaux puis villages devenaient plus nombreux. Les gens cultivaient, pour la plupart, la terre, dans leurs champs. Il y avait également des troupeaux de bouftous protégés par des disciples Fécas.

Après une longue journée de marche, j’arrivais enfin à destination.
Le Temple Iop se dressait devant moi. C’était une gigantesque église, voir même une cathédrale, au style gothique, avec des vitraux et une gigantesque croix au sommet de la tour où se situaient les cloches. L’entrée était constituée d’une gigantesque porte, au dessus-se situait un tympan, sculpture visant à exposer les souffrances que Iop accorderai aux pleutres ou couards qui se révéleraient être dans ses rangs. Vu de face, la cathédrale donnait l’impression d’être un énorme monstre à la gueule béante. Ainsi j’entrains dans le monstre, pour affronter le monstre qu’est Iop. Parfait !

J’allais donc voir le maître du temple, Rish Claymore :
-Bonjour. lui disais-je. Je viens ici pour devenir disciple Iop.
Il m’observa de la tête au pied.
-Hum… Je vois… Tu as une carrure suffisante, ça devrait aller. Néanmoins, es-tu sûr de ton choix ? Être Iop n’est pas ce qu’il y a de plus aisé. Tu devras combattre et être valeureux si tu ne veux pas recevoir les punitions que Iop réserve aux faibles.
-Oui je suis sûr, messire. assurais-je.
-Bien. Alors suis-moi.
À sa suite, nous traversâmes l’église puis nous descendîmes un petit escalier, nous menant à une salle rectangulaire où il y avait une sorte de grille sur le sol. Nous nous arrêtâmes ici. Il alla chercher une épée et un bouclier puis me dit :
-Je vais tester tes aptitudes physiques. Dis-moi mon garçon, as-tu déjà pratiqué l’escrime ?
-Euh… un peu, oui, à l’école. balbutias-je. Quel imbécile ! J’espérai devenir Iop alors que je n’avais aucune maîtrise de l’épée…
-Bien. Ca ne devrait pas être trop contraignant. La plupart des disciples Iops débutent sans expérience. Mais voyons plutôt de quel bois tu te chauffes.
Et nous nous entraînâmes donc à l’épée. Il s’avérait que la chasse m’ait aussi pourvu de réflexes. Il était assez satisfait du résultat et m’imposa un repos. Puis il me dit :
-Bien. Mais ça, ce ne sont que des formalités. Tu vas maintenant devoir passer une épreuve pour tester ton zèle et ton courage ainsi que ta détermination et ta force.
Vu que je ne répondais rien, il reprit :
-Saches avant tout que Iop cherche autant des guerriers courageux et fidèles que des tas de muscles. Il verra par lui-même si tu es apte à entrer dans nos rangs au cours de cette épreuve. Elle consistera à prier Iop, à genoux, pendant toute la nuit. Tu ne devras point bouger et rester concentré sur tes prières. Rejoins-moi ce soir ici-même.

Et donc, durant les quelques heures qui restaient avant le coucher du soleil, j’allais trainer par ci par-là dans le bourg en quête de nourriture. Puis je retournais au temple où Rish Claymore m’accueillais et m’emmenais sans mot dire dans la salle de prières de l’église. C’était une longue salle de forme rectangulaire. Il s’y trouvait au fond une gigantesque statue de Iop. Devant, il y avait un autel où gisait une épée. Un long tapis rouge allai jusqu’à l’autel en passant entre les bancs alignés à droite et à gauche de l’allée. Le maître Iop me fit vêtir d’une tunique blanche « Car le blanc inspire la pureté du jeune disciple Iop. » m’expliqua-t-il. Enfin, il me laissa là, à genoux, devant l’autel à psalmodier des prières. Au bout d’une heure dans cette position, je commençais à ressentir les douleurs de l’épreuve. Mes genoux gelaient sur le carrelage glacé de la salle. Je commençais à avoir des crampes et j’avais de plus en plus de mal à me concentrer sur les prières.

Au bout de trois heures dans cette position, mes membres étaient tétanisés. Je bataillais contre la douleur et continuai à prier les louanges de Iop. Cette épreuve était décidément plus difficile que je le pensais ! Puis finalement, au lever du soleil, je m’endormis. Endormi ? Ce n’était pas vraiment le mot adéquat. Mon esprit avait été transporté jusqu’au paradis de Iop.
J’étais devant lui, Iop ! Il était assis sur un immense trône. Il possédait une longue barbe rousse et il tenait une énorme épée entre ses mains. Il me dominait du haut de ses au moins trois ou quatre mètres. Je l’observai tandis que lui m’examinait. Puis il dit d’une voix sonore et grave :
-Qui es-tu, jeune mortel, pour oser me déranger ?
-Je suis Rarax, fils de Raxis et de Rotika, mon seigneur. Et je veux devenir un de vos disciples. répondis-je.
-Je vois que tu as affronté l’épreuve jusqu’au bout sans fléchir. Rares sont ceux qui y arrive. Je lis dans ton esprit un courage et une détermination propre aux bons Iops. Mais dis-moi, quelles sont tes raisons pour être mon disciple ? Il se pencha vers moi et me regarda plus intensément, les mains croisés sur son épée, la pointe posée au sol.
-Eh bien… Si je veux être un Iop, c’est avant tout parce que cette discipline est celle qui semble le mieux me convenir. Je souhaite devenir un guerrier, un chevalier et m’imposer sur le champ de bataille en tant que maître d’armes.
-Bien ! Ainsi soit fait, bon courage jeune Rarax ! Rarax le Iop !
Et sur ce, il leva vers moi sa main. Une détonation retentit Puis je me retrouvais sur une sorte d’île flottante. Je viens de me réincarner à Incarnam.


Chapitre IV – Réincarnation :
Je faisais un étrange rêve. Je me voyais dans une flamboyante armure rouge et noire, couleurs de Brâkmar. En face de moi, une gigantesque armée. À mes côté, d’autres personnes étaient vêtues de la même manière que moi. Le plus troublant était que je me retrouvais à côté de personnes qu’il me semblait déjà avoir vu. En fait, c’était un Osamodas aux cheveux bleu-sombres et une Xélor, un marteau à la main. Au moment où le général de notre armée, un Sacrieur torse-nu de couleur rouge vif, levait la main pour lancer la charge, tout s’arrêta brusquement.

J’ouvris les yeux mais je n’y voyais rien. Une sorte de brume me gênait la vue, je n’y voyais pas grand-chose, juste une lumière d’une puissance stupéfiante. Je me levais donc en découvrant de nombreuses courbatures sur le dos et les jambes puis je vis une source d’eau non loin. Je m’avançais et me rinçai la figure. Ca allait déjà mieux, j’y voyais maintenant plus clair. Je me massais les tempes et essayait de me souvenir où j’étais. À l’instant une douce et glacée brise vint me faire frissonner, je me rappelai que j’étais devenu un Iop. De ce fait, en regardant mon reflet dans l’eau je me découvris des cheveux nettement plus longs, des yeux sans pupilles et des oreilles dorénavant pointues, marque que les disciples des Dieux portent tous sauf les Pandawas, les Ecaflips et les Srams masculins.
Puis je regardai mon torse. À la place de la tunique blanche que je portais la veille se trouvait un vêtement léger de couleur rouge-sang avec une croix noire. Le vêtement descendait jusqu’aux genoux, tenu à la taille par une ceinture. Sous le tissu, je découvris une cotte de mailles qui ressortait sur mes jambes et mes bras. En examinant de plus près mon accoutrement, je vis une tunique de cuir matelassée en-dessous de la cotte de mailles. J’avais également des épaulettes de fer noires et des bottes noires également. À ma ceinture pendaient une épée et un écu. Le bouclier était de forme triangulaire et arborait les mêmes couleurs que ma tunique : rouge sombre avec une croix noire au milieu. Il était fait dans de l’oliviolet, bois qui ne poussait que dans les Landes de Sidimote.
Mais le plus important restait l’épée. Je la dégainais du fourreau en un bruit métallique. Elle était faite d’un acier souple et léger. J’examinais d’abord la garde. Elle était toute simple : en forme de croix comme toutes les épées, ou presque. La garde était en argent et au bout résidait un rubis vermeil qui rappelait les mines de Brâkmar. La lame, quant à elle, était fine et simple, à double tranchant et se finissait en pointe triangulaire. Dessus était inscrit en rouge : « Jugement ».

Après avoir examiné non sans intérêt et sans satisfaction mon nouvel équipement, je me mis à observer les alentours. Je compris désormais pourquoi le soleil était si aveuglant et l’air si froid : je me situais au-dessus des nuages sur un rocher qui tenait là par je-ne-sais quelle magie. En examinant ce qui se situait plus bas, je fus pris de vertige : il y avait une ville. Puis je me retournai et vis une imposante statue du dieu Iop. Au beau milieu de mon examen, une voix retentit derrière moi.
-Bienvenue en Incarnam, jeune Iop.
Je me retournais d’un bloc et vis une sorte d’homme-oiseau blanc.
-Euh… Bonjour. Dis-je
-Ah ! Toujours aussi difficile ces réincarnations apparemment… Enfin bref, je me présente : Avaulé Ganymède. Je suis ici pour te conduire sur le bon chemin après ta réincarnation. Viens, suis-moi.
Et je le suivis. Nous traversâmes un pont qui reliait à un autre rocher. Là, il y avait un épouvantail.
-C’est un poutchingball, me dit-il. Essaye tes premiers sorts dessus.
-Comment s’y prendre ?
Il me fit un clin d’œil et me présenta le poutchingball. Je me concentrai et donnai un coup d’épée dessus. De petites détonations éclatèrent sur l’épouvantail.
-Bien. Tu viens d’utiliser la Pression. Normalement, tu as aussi deux autres sorts : l’Intimidation et le Bond.
Je réessayais en me concentrant sur l’Intimidation et, en donnant mon coup d’épée, je propulsai le poutch quelques mètres plus loin. Ensuite, j’utilisai le Bond pour me téléporter.
-Bien, dit-il. Tu maîtrises la base de tes sortilèges. Va donc maintenant par le vaste monde vivre ta propre aventure, jeune Iop.
Et il partit. Sans plus de mots dire. Je ne voyais pas grand-chose d’autre à faire alors je continuais à avancer sur cet étrange rocher jusqu’à une sorte de temple au toit rouge.

Ainsi commençait ma vie de Iop. J’errais quelques semaines sur Incarnam, tuant des Bouftous, des Crabes puis des Chafers. Ensuite, je descendis à Astrub. Une étrange citée –dite des mercenaires- où les gens affluaient de ci de là. C’est en cette citée, et surtout dans ses alentours, que je fis la connaissance d’autres aventuriers. Ensemble, on combattait des Craqueboules des mines d’Astrub ou des Porkass de la plaine de Cania. J’allais par le vaste monde du Massif de Cania aux Landes de Sidimotes, de l’Île d’Otomaï à celle de Moon à la rencontre de monstres et de donjons pour m’expérimenter à l’art du combat, et surtout à celui d’user de mes sorts. Puis j’atteins un le 50ème cercle de puissance que je jugeais suffisant pour rejoindre les troupes de Brâkmar. J’avais acheté un étrange équipement, pour un Iop. Je me battais à l’arc mais aussi à l’Epée du Jugement, sort que j’ai appris à mon 42ème niveau, et qui allait parfaitement avec le nom de ma lame. Contrairement aux autres, je n’usais pas vraiment d’un élément particulier, mais d’un peu de tous. J’avais fière allure dans mon équipement : je portais à ma tête un casque gris dont l’arrière tombait jusqu’à ma nuque et où, au sommet, se dressait une crête de poils rouges. En mon dos tombait une cape marron. Le tout allait parfaitement avec mon blason.

Ainsi, bien équipé et bien entraîné, mes pensées recommençaient à se tourner vers la Sombre Citée. Et je me rappelai aussitôt le but que je m’étais toujours donné : servir de ma lame Rushu comme l’avait fait mon père et surtout, ma feu mère. Il était donc temps de partir en direction du Sud. Je dus quitter –non sans regrets- l’ami que je m’étais fait. C’était un Crâ du nom de Caseyonze. Il refusait tout bêtement de servir en Brâkmar tout autant qu’à Bonta et par ce fait, de me suivre. Et je partis. Laissant derrière moi cet ami et son étrange accent et ses expressions incompréhensibles à mon oreille telles que « calisse » et autres…

Chapitre V – Brâkmar :
Les paysages que je traversais étaient dénudés d’hommes. Je suivais une longue route dans les territoires les plus sauvages du continent. En effet, à l’époque où les êtres humains sont apparus en ce monde, il y avait d’imposants monstres qui peuplaient ces contrées. Les hommes ont donc dû s’installer dans des territoires plus accueillants. Ils trouvèrent Amakna.
Amakna est une sorte de grande cuvette. Une petite zone protégée à l’est par la mer, à l’ouest par les montagnes. C’est une grande vallée côtière délimitée par les montagnes au nord et à l’ouest et par la mer au sud et à l’est. C’était le refuge idéal aux premières populations humaines du continent : une petite zone protégée naturellement contre les monstres des Territoires Sauvages où il y a toutes les ressources nécessaires à la vie humaine : des céréales, du bois, des minerais, des bouftous, du gibier et des eaux poissonneuses. Tout ce qu’il fallait à la vie de simples fermiers. Ainsi, petit à petit, les hommes délaissèrent les autres terres et prirent refuge ici. Puis il eût Goultard qui tua les monstres qui menaçaient sans cesse l’être humain. Après ça, les Amaknéens partirent en-dehors d’Amakna pour chercher des ressources plus rares et de plus grandes valeurs. Ainsi, pendant l’été les marchands allaient récolter les céréales sauvages de la Plaine de Cania, le bois d’Oliviolet de la Lande de Sidimote, les précieuses dragodindes des Montagnes des Koalaks, le riz de Pandala etc.… Et en hiver, ils revendaient tout ça en Amakna.

Mais depuis l’apparition de Bonta et de Brâkmar, ces territoires ont bien changés : Brâkmar se situant au sud extrême du continent et Bonta à l’extrême nord, il fallait bien des routes pour relier tout ça à Amakna. Ces routes se croisèrent un peu plus au nord du Château d’Amakna et allèrent rejoindre le pont de Pandala qui fût construit un peu plus tôt pour faciliter le commerce entre Pandala et Amakna. Et donc, c’est à ce carrefour que fût construite Astrub qui pouvait ainsi profiter pleinement du commerce entre Amakna, Pandala, Bonta et Brâkmar.

Quoi qu’il en soit, pour le moment j’étais sur la route qui menait à Brâkmar. La très juste nommée Route de Brâkmar qui partait de l’ouest d’Astrub (celle de Bonta au nord, de Pandala à l’est et Amakna au sud). J’avais traversé un petit bout de la forêt des Abraknydes ainsi que la prarie des Blops et des Porkass. Je me situais maintenant sur un bout de chemin appelé « la route de la Roche » qui traversait le sud de la Plaine de Cania. Je longeais la Baie de Cania et je m’étonnais qu’il n’y ait pas de ville, ni même de port qui pourrait rejoindre à l’Île d’Otomaï, ou autre, on ne sait jamais. J’étais bel et bien dans la zone la plus paumée du continent. Seul sur une route très peu pratiquée. Après 5 jours de voyage, la terre que je foulais commençait à perdre son herbe et devenait grise. J’avais passé déjà depuis un petit moment le passage qui menait à la Montagne des Koalaks. À la fin de la journée, il n’y avait simplement plus du tout d’herbe. Une terre grisâtre et sombre zébrait sous le soleil qui disparaissait sous des volutes de fumées volcaniques. Au loin, des cris de loups. J’étais bien à la Lande de Sidimote, terre inculte où résonnaient les cris d’Ouginaks, de Crocs Glands et de Corbacs affamés. Je traversais une petite forêt d’oliviolet avec lequel mon bouclier était fabriqué. Il était déjà tard mais je continuais d’avancer : au loin, une petite auberge se dressait au milieu de cette plate terre. Cette auberge s’appelait « Number Anticroist ». Un nom assez étrange… Après un repas composé de steak de Croc Gland, je demandais une chambre pour y passer la nuit. Au matin, en sortant de l’auberge, je voyais au loin devant moi des lumières rouges et pâles se dresser. C’était sans nul doute Brâkmar, j’y serais avant midi.

Au fur et à mesure que je m’en approchais, la citée se détachait plus nettement du paysage. On voyait la Tour de Brâkmar dominer la ville composée de grandes maisons aux toits rouges et violets. Le tout avec le feu des volcans situés derrière. C’était magnifique. Je finis par atteindre la porte nord. Les grandes murailles imposaient respect aux visiteurs. Les douves étaient profondes et emplies de laves, lesquelles coulent dans les rivières qui jonchent les alentours de Brâkmar. Je comprenais très bien l’emplacement de la citée : il était impossible pour une armée d’atteindre les murailles sans suivre la route, et donc en se déplaçant en colonne, ce qui donnait un avantage énorme aux défenseurs. Pour traverser la douve, il fallait franchir un gigantesque pont fermé aux extrémités par des grilles. La chaleur était intense et le pont juste assez étroit pour laisser passer un seul charriot. Finalement, j’atteignis la grande porte. Elle était ouverte et laissait passer les guerriers qui revenaient du front, quelques marchands et une foule d’aventuriers. Je me dirigeais donc vers la milice, où je pourrais trouver Oto Mutsam. Je suivais l’allée principale. Autour de moi se dressaient de hautes maisons et des lampadaires qui apportaient une lueur pâle aux ruelles. Le ciel était presque noir, mais quelques tâches bleues transparaissaient et apportaient quelque luminosité solaire à la ville. Comment une si belle citée aurait pu être construite en une seule nuit ? Finalement, j’atteignais la milice. Grande ouverture béante taillée dans le roc d’une formation rocheuse. J’y entrais et vis Oto Mutsam, affairé au rez-de-chaussée de la milice à s’occuper des guerriers. Je le saluais bien bas et lui dis :
-Maljour messire Oto Mutsam.
-Que veux-tu, Iop ? me répondit-il sèchement.
-Messire, je veux devenir Brâkmarien. Mon père l’était déjà.
-Comptes-tu rejoindre la milice ?
-À vrai dire, non. Je préférais m’enrôler dans l’Ordre du Cœur Sanglant.
Le Cœur Sanglant était un ordre de chevalerie en totale opposition avec celui du Cœur Vaillant Bontarien. Les miliciens se trouvaient souvent être des rustres plus que de fidèles guerriers et ils ne récoltaient que peu de gloire, surtout parce qu’ils ne faisaient pas partie de l’armée régulière.
-Ah ! Des gens comme toi se font bien rares de nos jours, il faut bien l’admettre. Il me serra vivement la main. « Serais-tu prêt à servir Brâkmar toute ta vie ?
-Oui, messire.
-Alors suis-moi, tu devras subir un enseignement guerrier auprès d’un maître Chevalier qui voudra bien de toi.
Il me guida aux étages supérieurs de la milice et me présenta à une Enutrof toute de fer vêtue.
-Voilà, Mamu ! Je t’ai trouvé un écuyer. Sur-ce il s’en alla promptement.
-Bonjour, me dit l’Enutrof. Comme tu l’as entendu, je m’appelle Mamu. Je serais donc ton maître dans ta formation de chevalier Brâkmarien. Mais comment t’appelles-tu ?
-Rarax. Répondis-je simplement.

Ainsi commencèrent mes trois années d’apprentissage avec cette Enutrof « Eau » du nom de Mamu. Durant ses trois ans, rien ne s’était réellement passé d’importants. Je l’aidais à enfiler son armure, à préparer son destrier –une dragodinde Dorée et Indigo- et elle m’entraînait au maniement des armes et à l’art de la guerre.



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